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Disparition de Robert Badinter

Avec la disparition de Robert Badinter, c’est une grande voix de la justice qui nous quitte.
À chacune de nos rencontres j’étais impressionné par son humanisme exigeant.
À l’occasion d’un entretien au sujet des fouilles en prison, il commença par lire un passage d’un livre de Primo Levi : il plaçait tout de suite nos échanges sur le plan des principes.
La dernière fois que je l’ai rencontré, c’était il y a deux ans pour un travail sur la participation électorale. Il s’était montré très inquiet de la montée de l’abstention et de l’irruption incontrôlée du numérique dans nos démocraties.
Nous avions également échangé sur l’abolition universelle de la peine de mort, une cause qu’il défendait toujours avec ardeur.