L’Assemblée nationale a voté cet après-midi une proposition de loi supprimant les conseillers territoriaux.
La réforme territoriale de décembre 2010 prévoyait en effet le remplacement des 6000 conseillers régionaux et généraux par 3600 conseillers territoriaux.
Ce devait être un plus pour la démocratie territoriale.
En effet, appelés à gérer à la fois les Départements et les Régions, les conseillers territoriaux auraient eu à cœur d’assurer une plus grande cohérence et une plus grande rigueur dans la gestion de ces deux collectivités territoriales.
Elu sur un canton, le conseiller territorial aurait été beaucoup plus proche et disponible que les conseillers régionaux d’aujourd’hui. La suppression des conseillers territoriaux et le rétablissement des conseillers généraux et régionaux constituent donc une régression. Elle illustre le poids des conservatismes, qu’incarnent aujourd’hui les élus locaux socialistes.
Nous pouvons aussi regretter que cette proposition de loi ait été examinée sans étude d’impact, notamment financière. Le Gouvernement cherchait-il à cacher le coût réel de cette réforme ?
Pourtant nos concitoyens attendent que leurs élus soient exemplaires et qu’ils soient les premiers à accepter les efforts et à contribuer à la réduction de la dépense publique.
Pour finir, ce texte est révélateur de l’obsession irresponsable des socialistes de détricoter systématiquement les avancées de leurs prédécesseurs.
Avec la suppression des conseillers territoriaux, c’est la décentralisation qui, aujourd’hui, fait marche arrière !
ROUGEYRES Alain
je suis tout a fait d’accord sur cette réforme que les conseillés territoriaux remplacent le système actuel , mais a une condition qu’ils soient élus nominativement , qu’ils soient responsables d’un secteur comme l’étaient les conseillés généraux et non par liste comme les conseillés régionaux , ce système n’est pas démocratique ça s’apparente à l’oligarchie de spart , comme le disait si bien Georges BRASENS, les copains d’abord. Merci de me permettre ce commentaire
recevez Monsieur le député mes sincères salutations.
A. ROGEYRES