Avec mes collègues Députés du Rhône Yves Blein et Philippe Meunier, nous avons saisi le Ministre de l’économie.
A la veille du comité d’entreprise de la filiale poids lourds du suédois Volvo AB, les députés Yves Blein, Xavier Breton et Philippe Meunier ont reçu les délégués syndicaux des sites régionaux sur lesquels le groupe est présent.
Le comité d’entreprise exceptionnel qui s’est réuni ce mardi 28 avril au siège de Renault Trucks SA, à Saint-Priest a confirmé les éléments d’un nouveau plan de suppression d’emplois.
Ce plan concernera les services support au niveau européen (commerciaux et informatique) et aura des conséquences particulièrement importantes au niveau de l’emploi dans la région.
700 postes sont concernés en France dont 500 suppressions nettes ; cela se traduira par des départs volontaires mais aussi par des licenciements sur les sites de Vénissieux et de Saint-Priest en particulier.
Malgré le redéploiement de certains services dans l’agglomération et l’accompagnement de départs volontaires, il faut s’attendre à près de 200 licenciements sur les sites de Vénissieux, Saint Priest et dans l’Ain.
C’est une décision dramatique pour l’emploi dans la région lyonnaise qui paie un prix élevé au vaste plan mondial de réorganisation du groupe Volvo, alors que la France est un des pays où le groupe réalise de bonnes performances et où la qualité de ses installations et personnels n’est nullement en cause.
Les trois députés seront particulièrement attentifs aux motivations du plan social et veilleront à ce que les services de l’Etat jouent pleinement leur rôle de contrôle et d’accompagnement si nécessaire.
D’ores et déjà, les parlementaires ont saisi le cabinet du Ministre de l’économie pour l’alerter sur cette situation et obtenir de ses services la plus grande vigilance afin que tous les moyens d’accompagnement soient déployés dans les meilleures conditions.
La bonne santé économique et financière du groupe ainsi la reprise des commandes sont cependant des signes encourageants et permettent de croire en la pérennité des sites de production dans l’agglomération lyonnaise et dans l’Ain. Les parlementaires notent que les lignes de production ne sont d’ailleurs pas concernées par le plan de suppression de postes.