NON, IL NE FAUT PAS CÉDER AÉROPORTS DE PARIS !

Auteur :
| | Envoyer cet article par courriel | Imprimer cet article |

cap 2 ok

 

 

 

 

 

 

La privatisation d’ADP serait une erreur stratégique grave, c’est pourquoi je soutiens depuis le début la procédure de référendum d’initiative partagée. ADP est en effet à la croisée d’enjeux décisifs pour l’avenir de notre pays :

  1. Enjeux de souveraineté nationale, car Roissy et Orly constituent la première frontière avec 100 millions de voyageurs par an ;
  2. Enjeux d’aménagement du territoire national en accueillant plus de 80 lignes intérieures ;
  3. Enjeux environnementaux majeurs au titre de la pollution et du bruit ;
  4. Enjeux économiques vitaux avec près de 600.000 emplois et 1,5 % du PIB ;
  5. Enjeux financiers pour la collectivité publique qui doit garder la maîtrise de cet équipement rentable et de ses plus-values potentielles exceptionnelles du fait de sa capacité unique en Europe à accueillir l’augmentation certaine du trafic aérien dans les prochaines décennies.C’est pourquoi nous avons été de très nombreux parlementaires à tenter de convaincre le Gouvernement qu’il commettait une erreur stratégique avec la privatisation d’ADP, plus grave encore que celle des autoroutes décidées en 2005. Face au refus du Gouvernement de revoir les conditions de la privatisation, nous avons décidé, avec des collègues issus de tous les bords politiques, de prendre l’initiative d’engager la procédure de référendum partagé prévue par l’article 11 de la Constitution. Nous avons d’abord recueilli plus de 20 % des signatures de parlementaires exigées (248 exactement) et la proposition de loi référendaire visant à reconnaître ADP comme un service public national  a pu être transmise au Conseil constitutionnel.

Ce dernier vient de juger recevable notre proposition de loi référendaire.

Il nous reste à présent à recueillir les 4.7 millions de soutiens -10 % du corps électoral- à notre refus de privatisation ADP !

Cette procédure va être organisée par voie électronique par le ministère de l’Intérieur, sous contrôle du Conseil Constitutionnel, pendant une durée de 9 mois.

Le défi de ces 4,7 millions de signatures est maintenant devant nous !

Je suis convaincu que beaucoup de nos concitoyens sont attachés au maintien de services publics essentiels dans les quelques domaines d’intérêt national et vont se mobiliser pour dire non à la privatisation d’ADP !

Xavier BRETON

A lire aussi

Ajouter un commentaire

 

QR Code Business Card
QR Code Business Card